Qui n’a jamais rêvé d’aller à l’île de Pâques ?
Maman en rêvait depuis son enfance, et moi-même, en en ayant beaucoup entendu parler à Tahiti (c’est, à 4000km et 5 heures d’avion, l’une des destinations les plus proches…), j’avais très envie de découvrir cette île.
Ce fut à la hauteur de nos rêves : une île magique, magnifique et envoûtante. L’atmosphère ressentie est vraiment particulière, on perçoit à la fois un mystère et une sérénité…
Nous avons passé une semaine inoubliable : le temps était magnifique, les couchers de soleil superbes, nous avons fait du cheval dans des paysages splendides, nous nous sommes baignés, et j’ai même fait une plongée sous-marine !...
Et partout, ces Moais qui semblaient nous regarder, c’était vraiment particulier…
Nous étions dans une pension de famille dans un endroit très calme (en fait, là-bas, tous les endroits sont calmes, même le centre-ville…) et dès le premier jour, nous avons visité les différents sites archéologiques qui sont très impressionnants !
Le fait qu’il reste certaines énigmes non encore résolues quant à l’origine du peuplement de l’île et quant au transport de ces géants de pierre pesant chacun plusieurs dizaines de tonnes, ajoute à l’intérêt des visites. Certains pensent que les Moais ont été transportés couchés, roulés sur des troncs d’arbres, ce qui a contribué à la déforestation de l’île. De plus récentes théories affirment que les statues étaient transportées debout, en les faisant progresser par des petits mouvements de pivot, ce qui semble vraiment incompréhensible, vue la taille des statues... mais cette théorie a l’avantage d’être en accord avec la légende qui dit que les moai « marchaient » jusqu’à leur plate-forme. .. Le débat n’est pas fini, et c’est ce qui fait tout le charme !
Par ailleurs, on explique l’ambiance envoûtante de l’île par son magnétisme très fort : Un bateau passant au Nord-ouest de l’île ne peut se fier à son cap, les boussoles étant totalement déboussolées !... Il existe même une pierre toute ronde appelée « Pito » ce qui veut dire nombril (en Pascuan comme en Tahitien) qui affole les boussoles posées à proximité et sur laquelle, par tradition, on venait puiser le « mana » (pouvoir, force).
L’histoire de l’île de Pâques est très intéressante et on ne peut qu’être interpellé par la similitude entre la civilisation de cette petite île qui disparût après avoir exploité à l’extrême toutes ses ressources (il n’y avait plus un seul arbre et pour se nourrir, les tribus se sont entretuées et sont même devenues cannibales !...) et notre civilisation actuelle qui consomme sans se soucier de l’avenir de la planète…
Au retour d’un tel voyage, on ne peut qu’être encore plus conscient de la précarité de notre environnement.